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Introduction et préface

à l’empirisme!

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Il est bon d’écrire que si nos mots sont plus forts que le silence car…

Pour enchanter et envouter sans séduire par un premier sourire, l’art nous invite au merveilleux voyage du monde de la sensibilité qui révèle la distinction des desseins des intentions, avec la complicité de l’âme, au vocabulaire inspiré. Notre corps, tel un volcan, devrait être au service de l’imagination pour qu’explose, telle une déflagration souterraine, ce qui prends naissance dans son esprit et manifester dans ses gestes: son éruption spirituelle. Mais, même si l’homme cherche cette extase de l’esprit entre la création et le néant, avouons qu’il triche, car sa personnalité est souvent emprisonnée dans ce réceptacle poreux par où s’écoule l’essence de son être. Les murmures de son âme semblent désormais absents de lui qui par ses mots, s’est peu à peu éloigné de sa substance. Comme un flacon de parfum, l’humain, par sa parole, dévisse le tampon de sa nature, volatilisant l’arôme divine (43) de son entité qui, par sa langue, s’évapore de lui en dispersant la vitalité de son énergie. Ses alibis de mots pour justifier son amnésie spirituelle par des arguments qui évoquent le froid, gèlent en lui tout ses sens et dérèglent son potentiel miraculeux qui l’exile de lui-même. Pourtant, en ce printemps d’humanité, pour que son œuvre bourgeonne, il n’a qu’à éviter de fatiguer le verbe aimer et soustraire ses amours aux dégradations des jours (44); propulsant sa démonstration par l’exemple et permettant à la sève de la floraison printanière de le voir progresser… comme un homme libre.

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…le courant subtil de l’homme, mérite d’être retirer de l’ombre.

Sans mettre le feu au vénérable Soleil et extraire du monde les doctrines religieuses où règne l’obscurité, une transmutation des genèses de langage universel s’établit par ce sperme solaire qui se projette (45) sur une terre d’histoire. Cette étincelle d’or qui, par sa lumière propage sa luminance qui nous déshérite du chaos de l’ombre, opère une distinction entre les dogmes du clergé des sentis VRAIS de l’homme qui, eux, (46) nous écartent du drame des damnés. En défroquant de l’évangile du RIEN au sein de toute religion, notre vision s’éclaire pour qu’on sente une résolution dans ce néant hostile de terrasser le vieux monstre pontifical de l’impuissance en dévoilant notre âme pour la sauver, l’arracher à l’informe, au médiocre, au visible qui freine l’élan de son existence. Ce carburant de bonheur qu’est l’orgasme spirituel, cherche à renouer ce lien entre le divin et nous en dénonçant leurs grandes vérités immobiles qui glacent notre volonté d’accoucher de notre véritable moi qui, souvent, nous tire quelques gestes de grâce et d’espérance à notre désir de vivre l’absolu…par……. L’EMPIRISME (47)!

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— Deux, trois…, questions…!

— Vas-y, à toi la parole.

— La première….L’homme s’évapore par sa parole de sa substance …?

— Exactement!

— Comment…?

— Est-ce que c’est ta deuxième question ou …..ça fait partie de ta première…?

— Tu me niaises…?

— Excuse-moi, une farce plate de ma part et peut-être, un peu de sarcasme…? Écoute, habituellement, tout en cachant nos défauts, nos expériences négatives, nous sommes souvent portés à venter nos qualités, nos réussites et c’est exactement l’inverse qu’on devrait faire.

— On s’explique S.V.P…

— Lorsqu’on a des nouveaux projets, de nouvelles ambitions, un(e) nouvel(le) amour, un nouveau travail, un nouvel espoir, un certain talent, etc…., tout en pouvant en discuter avec ceux qui en ont déjà conscience, pour les rendre à terme sans déchirer tout leurs potentiels inhérents (48), il vaut mieux se taire; sinon, ils risquent de s’affaiblir, s’effriter et de s’évaporer. Tout ce qu’il y a de positif dans notre vie, si on veut le garder et l’améliorer, qu’on le démontre en le mettant en pratique, oui, mais non par la parole parce que tout ce que l’on dit s’envole et se dilue; tandis que tout ce que l’on garde sous silence fermente et se renforce… comme un bon vieux vin.

— Mouais… mais ça freine drôlement notre enthousiasme de vivre une expérience positive….!

— Si peu…! La période du silence n’est pas si difficile que ça; même qu’elle nous libère des chaines du moi par son pouvoir du maintenant. Dans le positivisme, le slogan de «l’attrait plutôt que la réclame», prend racine et illustre bien toute sa force. Il est toujours préférable d’apprendre à être personne et se laisser découvrir par l’exemple mais, à l’inverse, dans le négativisme, si on veux s’en débarrasser, VITE, qu’on le dénonce pour qu’il s’atténue, s’affaiblit et perde de son énergie (49).

— Ouais ben moi…, aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai toujours fais le contraire …!

— Moi aussi, j’ai fais la même erreur. Quand je suis bon, je suis très bon, mais, quand je suis mauvais, je suis bien meilleur tu sais. La plupart du temps, j’ai toujours porté des masques (50) pour camoufler mes faiblesses sous la vantardise; et ceci m’a privé d’une liberté insoupçonnée. Voilà pourquoi, aujourd’hui, j’essaie de mettre en pratique cette nouvelle philosophie avec un peu d’humilité et c’est la raison pour laquelle maintenant, lorsque je vis des expériences négatives, je les dénonce en le disant. Peu importe à qui je le dis, mais je le dis. Je ne garde RIEN de négatif en dedans de moi, pour moi.

— Tout…?

— TOUT…!

— Es-tu entrain de me suggérer d’en faire tout autant….?

— À toi de décider.

— Comment faire?

— C’est bien simple, si ton conjoint(e) te frappe, montre toi tel qu’il(elle) te laisse; avec ton œil au beurre noir s’il le faut, ton bras cassé, qu’importe… mais ne te cache SURTOUT pas et tu vas être surpris(e) de sa fuite. Enfant, un adulte abuse sexuellement de toi? Dis-le. Rendu au troisième âge, ton fils(le) utilise la cruauté verbale et mentale à ton égard pour te soutirer quelques avantages financier? Dis-le. Tu es dépressif(ve)? Dis-le. Tu vis une rupture? Dis-le. Tu es cocu(e)? Dis-le. Tu vis un deuil? Dis-le. Tu perds ton travail? Dis-le. Tu fais faillite? Dis-le. Tu as de la peine? Dis-le. Tu as un problème d’alcool (51), de jeux, de drogue, de toute sorte de dépendance…? DIS-LE, DIS-LE, DIS-LE et DIS-LE. Qu’importe ce que tu vis de négatif, sort ça de toi AU PLUS VITE et …DIS-LE.

— Hein, hein, hein…attends, attend un peu…qu’est ce que les gens vont penser de moi…?

— RIEN…!

— Voyons dont, ils vont me juger et me voir comme un(e) looser, un(e) moins que rien.

— Ah, ce vieux virus (52) égocentrique, cette satanée honte, cette sordide peur qui nous prive de tant de liberté! L’humilité est la seule lumière qui le fait disparaître…!

— Ouais, c’est bien beau ça mais, n’en reste pas moins que plusieurs vont s’en donner à cœur joie.

— Ah oui…! Primo, moi-même, quand je dénonce le négatif qui me harcèle, sache que 90% des gens de mon entourage savent déjà ce que je vis et, secundo, trouves-moi quelqu’un dans le tien qui n’a jamais vécu, comme toi, une expérience négative et tu m’en reparleras. Tu vas être surpris(e), comme moi, de découvrir comment on peux aider quelqu’un en lui avouant ses propres problèmes qui, dans bien des cas, sont les mêmes… pour eux.

— Peut-être mais, il y a rien de facile dans cela ….hum?

— C’est toujours la même chose avec l’orgueil. L’étroitesse d’esprit dans laquelle il nous emprisonne nous prive de vision et d’outils pour faire face à nos problèmes. Encore une fois, l’humilité est la seule clé qui nous libère de sa prison…alors, courage (53)…!

— Ouais…, quand même….

— Ben, si tu es plus confortable dans le négatif, libre à toi, vas-y…, continues…!

— Non, non…non…c’est que…enfin…Bon…, maintenant…l’empirisme…? Dans mes recherches, j’ai déjà appris que l’essentiel est invisible mais comment en prendre conscience sans frôler la fiction?

— Ben voyons donc, si tu respire tu en as déjà conscience puisque l’oxygène est invisible.

— %*&#&%@!!…….COMMENT ÇA….?

— Oh, on se choque…, on se calme… s.v.p. Essaie plutôt d’en prendre une poignée pour voir…!

— Une poignée…? Une poignée de quoi….., d’air…?

— Exactement!

— Ben….y…y…, il y a rien dedans!

— C’est ce que je te dis, l’essentiel est invisible et impalpable. Remarque que pour DIEU c’est pareil. Plusieurs se disent athées parce qu’ils ne peuvent ni le voir, ni lui toucher et pourtant…!

— Mouais….je suis un peu comme ça….! Un incrédule Thomas qui a besoin de…besoin de…

— D’AIR…!

— QUOI…?

— Tu as besoin d’air pour respirer, pour vivre… aussi simple que ça …!

— C’est pas ça, c’est seulement que…..seulement que…?

— Excuse-moi de te couper la parole mais, observe seulement le vent.

— Le vent…?

— L’air, l’air en mouvement si t’aime mieux. Bien sûr tu vas sentir son effet sur toi, tu vas même voir sa puissance dans les feuilles des arbres, sur le linge sur la corde et tout ce qu’il soulève sur son passage mais il est invisible et pourtant si tu apprends à utiliser son énergie, tu peux traverser à voile les océans, le transformer en électricité (éolienne) et, sans glisser dans la fabulation, l’utiliser pour améliorer ton quotidien! Comme Dieu… c’est une énergie naturelle qui peut transformer ta vie si t’apprends à t’en servir!

— Ouais…c’est une idée…!

— Mais tu en doutes ….hein! As-tu déjà aimé(e) où détesté(e) quelqu’un?

— Bien sûr que oui, comme tout le monde.

— C’est normal et, comme toi et moi, la majorité des gens peuvent sentir et même voir l’effet de la haine comme de l’amour en dégageant leurs sentiments où ressentiments. Mais, puisque personne ne touche à l’amour (54) ni à la haine (55) même si comme l’air, tous voient et sentent leurs effets alors, comment douter de cette théorie?

— OK …OK…je pense comprendre où tu veux en venir..!

— Remarque aussi que personne ne voit ni ne touche à ses opinions, à ses convictions et pourtant, plusieurs sont prêts à se battre jusqu’à mourir pour elles. Aussi, personne n’a jamais entraperçu son âme, sa conscience, son intelligence et pourtant, même s’ils sont invisibles, avec raison, tous y croient déjà car sans s’en rendre compte, on a toujours cru qu’à des choses invisibles: on aime, on sent, on souffre, on pleurs et on se réjouie pour des raisons invisibles…! Ensuite on affirme dur comme fer, être les plus grands des sceptiques face à l’invisible! Belle contradiction….?

— Ah, là, tu touches un point!

— Bon…

— Mais, je sens que maintenant tu m’achemine vers un nouveau secret et qu’il y a plus que ça?

— Et tu as parfaitement raison. C’est un nouveau saut dans l’énigme pour intriguer notre incertitude mortelle et ce bond sera révélateur du moment que son emprise se resserrera assez pour que notre orgueil étouffe.

— Encore l’orgueil….?

— Ben oui, regarde ça comme tu voudras, on en revient toujours à l’ego.

— Ouais, mais…, il n’y aurais pas d’autres choses de temps en temps?

— NON…., heureusement…., c’est le seul mur à franchir.

— Pourquoi?

— Parce qu’il est, sans le faire exprès bien sûr, aussi froid que la glace et peut même un certain temps, se plaire dans son monde glacé, pétrifié et dans l’immobilité de toute chose. Sache que, l’explosion mutuelle entre notre esprit et nous, éprouve une certaine béatitude pure (56), lorsque l’ego fond.

— Comment…?

— Pour le faire fondre…? Le dépassement de soi…., même timide, est la seule exercice qui parvient à attirer la passion qui réchauffe l’énergie de vivre en le faisant fondre!

— Mouais, ça peut aller…!

— Pas sûr le messieurs(la madame)….hein!

— C’est pas ça, c’est que….il y a aussi que…..comment dire….? Parfois, tu sembles tellement en vouloir aux religions et prétendre qu’aucune d’entre elle, spirituellement, ne peut nous guidé sur cette nouvelle voie que…j’hésite un peu face à ton ressentiment envers elles?

— Fait tes propres recherches et tu prendras conscience que la base de toute religion, est une fausse romance. J’accepte de t’en parler une dernière fois pour me délivrer de l’héritage des anciens qui ont endurés tant de menaces.

— C’est vrai que la biographie de nos ancêtres nous prouve que nos parents ont déjà subis la doctrine religieuse mais, ne peut-on pas pour une fois, les laissés dormir en paix?

— Justement, et c’est le but de l’exercice car je t’avoues que j’ai une certaine difficulté à ignorer leurs châtiments. Ils sont comme imprégnés en moi et je cherche en m’en dissoudre.

— Tu m’intrigues…, exemple?

— Observe simplement le symbole du crucifix! Dans son érotisme délicat, il renferme à lui seul le secret de l’amour d’un homme qu’on aime bien mais, qu’on ne peut imaginé autrement qu’agonir de souffrance en mourant sur une croix. Rarement peut-on l’imaginé vivre heureux, entouré de ses enfants, dans les bras de celle qui l’a aimé.

— Mais on nous a toujours enseigné cela et, des crucifix, il y en a partout.

— Je sais, c’est même imprégné dans nos gènes et on a toujours le sentiment d’être obligé porter une croix. Remarque cela peut fournit l’énergie de surmonter les épreuves dans la vie à deux mais, rarement nous permet de supporter un bonheur naturel, ensemble. Néanmoins, je te réaffirme que l’esprit religieux est NOBLE mais…c’est les motifs pontificales de ces mondes religieux qui me laissent de grands doutes dans leurs réelles intentions. Aimez-vous les uns et les autres, OUI, mais, regarde n’importe quelles sectes et tu verras que ces hommes à tiares qui n’ont jamais portés d’enfants, n’existent que pour endoctriner leurs sujets et les manipuler par la peur! Rappelles-toi ta propre affirmation au sujet de l’église et de leurs dirigeants qui ont régné sans partage pendant 18 siècles en barbotant dans le culte de «MITHRA» comme l’essentiel de leur fondement et qui….malheureusement, continue encore….!

— Il y a un peu de vrai dans cela. Aussi, je reconnais que souvent, il y a des couples qui se séparent, non pas quand ça va mal mais surtout, quand ça commence à bien aller. C’est à se demander quoi faire pour remédier à ce phénomène?

— En évitant de se rendre complice de l’héritage de nos aïeuls et dénoncer les fabulations du clergé qui, armer du verbe, projette sa vérité blafarde sur notre vie quotidienne. Pour ne pas se condamner, nous et notre descendance à en supporter les mêmes séquelles, il faut se désinfecter des antécédents ecclésiastiques et libérer notre succession surtout quand notre propre génération est fatiguée du mensonge et de l’ombre de vérité…!

— N’y a-t-il aucun livre sacré qui pourrait nous instruire?

— La littérature de l’œil, peut facilement nous diriger vers l’ontologie…!

— L’ontologie….??????????

— La connaissance de l’enfant (57), de l’être ou de l’AUTRE en soi!

— Ah….! La littérature de l’œil…?

— L’ART…, au départ, il faut comprendre qu’il y a plus dans une œuvre d’art que ce que l’œil distingue. C’est la catharsis de l’artiste autant que du spectateur car c’est le miroir de nos penchants mutuels. En art, tout regard sur un tableau est un viol car voir, c’est déflorer la raison d’une motivation qui se dit, souvent vierge, de toute intention de se mentir. On découvre la vérité des motifs réels des gens, lorsqu’ils déambulent devant l’œuvre, l’analysant autant positivement que négativement, sur leurs sentiments ou ressentiments les plus profonds. C’est souvent les spectateurs qui mettent leurs émotions à nues, face au tableau, dévoilant l’authenticité pure et sans mensonges de leurs vies, car, sans vraiment s’en rendre compte, ces d’eux qu’ils parlent et non du tableau. C’est à se demander, où est l’œuvre? Devant? En face? Au mur ou sur le plancher? Qui regarde qui et qui juge qui (58a) (58b)?

— Est-ce qu’avec l’art, on peut avoir accès à une certaine intelligence surnaturelle …?

— SURNATURELLE…il n’y a rien de surnaturelle, tout est naturel. Je viens à peine de t’affirmer que Dieu (réf: mémoire collective) est une énergie naturelle…puissante, très très puissante même… mais naturelle…! Ce n’est pas parce que l’on ignore la base de quelque chose qu’on doit la qualifiée de surnaturelle.

— OK, OK…Alors, l’art peut-elle…comment dire…, comme citer dans l’introduction…, nous doter de ces centres subtils qui nous permettent de communiquer avec chaque pensée, chaque sentiment et de chaque acte qui a des répercussions qui contribuent soit, à enrichir ou appauvrir notre vie…?

— Bien oui, par L’EMPIRISME…!

— Ça, c’était ma deuxième question. Tu explique…svp.

— L’empirisme est le seul itinéraire vers la théurgie.

— La théurgie…?

— Tu vas devenir un grand(e) homme(femme) toi!

— Comment ça…?

— Parce que la force d’un(e) homme(femme) se mesure toujours par ses questions, jamais par ses réponses et des questions…, tu en as!

— Et toi…, tu as beaucoup de réponses….hum, hum…?

— L’ART RÉPOND, pas moi. L’art est le tuteur (59) qui me guide vers une progression spirituel. Un cheminement m’octroyant comme seule compétence, sa lecture que je partage avec toi car sans art, aucunes réponses. Mais, ici, je sens qu’il n’y a pas un peu de sarcasme et de vengeance…de ta part….?

— Hum, hum…., j’avoue que ça m’a tenter….. Bon…, ok., ok…, on recommence…., la théurgie…?

— On recommence pas, on continu avec l’art. C’est le nœud de la vérité.

— Comment ca…?

— Pour simplifié ta compréhension à la théurgie, il est préférable de t’expliquer un peu l’art!

— Alors, vas-y….?

— Merci. Voici… Pour moi, l’art est comme une mère et son éducation est purement spirituelle et sa vérité, plus sensée que toute religion confondue. C’est elle qui ma élevé, m’a instruit, me laissant même libre de copier différents modèles, d’imiter différents maîtres jusqu’à sentir résonner l’écho en dedans de moi et les réunir vers une mise en scène profondément sentie (empirique) pour un tableau unique. Remarque, peu importe la discipline, l’art permet à tout les artistes, cette même liberté et on s’en aperçois facilement en observant les musiciens (60) piger dans la gamme de la clef de sol, leurs notes, pour une musique distincte les uns des autres et même pour écrire, elle accepte aussi que je puise dans le vocabulaire, les mots pour jongler avec ceux qui décris mieux l’idée qui me pousse à partager avec toi, sa culture. Aussi, à travers des lignes quelconques, des barbouillages de gens quelconques, elle m’autorise à sortir du néant, des œuvres (cathartique) d’une exception, exceptionnelle. Concentré à mon travail, c’est là que j’ai découvert la vie impersonnelle (61) où le culte de l’ego s’est essoufflé et que mon intellect a agonisé. Mon JE, est devenu une autre personne, c’est le nous qui a primé en me donnant accès à ce monde magique, divin, exécutant des choses qui m’a dépassé moi-même tellement c’était réfléchi, pensé et originale et pourtant, je ne pensais absolument à rien d’autre, qu’à respecter l’esthétique de certaines lignes autant que la beauté et les nuances de certaines couleurs. Ce n’étais pourtant, qu’une réponse qu’à un élan du cœur (62) mais, c’est là que j’ai découvert que mes mains semblaient possédées une science que moi-même, ignorais,….LA THÉURGIE!

— Intéressant, mais moi qui ne suis aucunement artiste, comment, pourrais-je y parvenir…? Il doit sûrement avoir une méthode pour atteindre ce but…?

— Primo, tout le monde a un sens artistique. Secundo, je viens de t’affirmer que le premier pas, c’est l’élan du cœur. C’est le chemin le moins fréquenté et en route, rien nous empêche d’observer ensemble toutes les sensations des émotions qui nous frôlent. On se surprendras à descendre l’escalier de l’esprit (63) qui nous amène au fond des choses pour instaurer une mise en scène spirituelle et exacte de soi et de tout ce qui nous entoure.

— Seulement basé sur les sentiments et les émotions?

— Et l’expérience aussi, bien sûr. Toutefois, le sentiment tel qu’on le codifie, éclaire par son émotion, l’engouement des modalités des sens précieux qui favorisent les affinités de l’harmonie. C’est loin de cette existence défavorable qu’encore une fois, l’ego et le clergé, nous a toujours proposé.

— Encore le clergé…hum, …passons. Donc, l’ego nous sert tout de même à quelque chose en nous offrant la vigilance d’être attentif à tout ce qui nous touche?

— Ah, excuse-moi, j’ai oublié pour le clergé,…! L’ego, oui, bien sûr qu’il nous sert. L’humilité n’existe que si l’orgueil rôde alentour, alors…! Mais la virtuosité du dialogue n’offre qu’une demi teinte à l’exercice et pourtant il n’y faut qu’un peu de courage pour traverser l’ombre de la peur et accéder au palais de la connaissance en quittant sa vie caverneuse (64) avant de rôtir d’inertie et c’est parti…on pénètre dans l’avant-scène de l’inconnu, de l’invisible, du senti. Sur ce chemin, il ne faut pas se surprendre de rencontrer la croisée des émotions de notre tendre enfance qui nous incitent à approfondir davantage en allant plus loin encore. Plus loin que dans le ventre de la mère, je dirais même que, plus loin que dans la semence du père.

— Comment pouvons-nous aller aussi loin que ça?

— Cela peut semblé difficile mais, si tu as la chance d’avoir un enfant, ca simplifie bien des choses. Il y a un exercice à pratiquer qui est très intéressante…, très, très intéressante…. surtout….. le soir.

— Laquelle…?

— Le soir, en observant le soleil entré dans le ventre de la terre pour enfanter d’une belle nuit où tu peux admirer les étoiles dans le ventre (65) de l’univers, prends ton enfant et met-le sur ton ventre, bedaine à bedaine et cherche la cadence harmonieuse du rythme cardiaque des cœurs à cœurs et essaye de sentir le sang du sang de ton sang en circulation d’ascendance en descendance en ascendance. Je dis bien essaye parce que tu ne réussiras JAMAIS, mais, ton enfant, LUI, va réussir. Même s’il ne parle pas encore, il va sentir ce que tu tente de faire et va réglé sa cadence avec la tienne pour t’autoriser à libérer ce nouveau sentiment fécondé de l’évolution humaine. Aussi, ceci te permettras d’entendre ce murmure du rythme personnel des jeux divins, puisés aux sources des mythes dit, surnaturelles, et entretenir un reflet du saint éclat à chaque génération fertile à la démocratie du positivisme qui alimente la substance de la vie pour te donner la lucidité d’ imaginer, de voir et de sentir… L’INVISIBLE.

— WOW…….Un exercice où l’expérience doit fournir tout un transfert d’énergie?

— C’est…… L’INTERNET HAUTE VITESSE …. cher(ère) ami(e)….!

— Qu’est ce que tu me racontes-là?

— Tu as un ordinateur…?

— Ben oui voyons, dans ces temps modernes, qui n’en a pas?

— Tu es branché sur internet…?

— Bien sûr…?

— Alors c’est la même chose!

— Ben là, là…?

— Tu te souviens dans «La mémoire collective»…? Les techniciens et scientifiques qui, réunis ensembles, se sont basés sur l’être humain pour parfaire leurs technologies? Bien, le jour où tu brûleras la structure de tes vieilles convictions (66) pour accueillir l’enfant qui accoure vers toi, en toi, tu seras l’être le plus surpris du monde mon cher…!

— Comment ça..?

— En découvrant que ton cerveau (67) est un ordinateur organique dont les capacités de traitements dépendent de l’héritage génétique de tout nos ancêtres communs où, tout y est enregistré!

— Je ne comprend pas…?

— TOI…., tu es l’ordinateur, TON ENFANT…., le modem qui te donne accès à L’INTERNET HAUTE VITESSE DU SUBCONSCIENT………, CE GRAND THÉATRE DU MONDE…, L’ENCYCLOPÉDIE UNIVERSELLE DU MAÎTRE DE TOUT…!

— DU MAÎTRE DE TOUT….???

— OUAIS, mais surtout, n’attend pas que ton jeune trouve son JE, même si c’est un passage nécessaire pour lui. Quand, comme toi, comme moi, comme nous, son JE vient au monde et l’éloigne de lui-même et que son ego lui dise qu’il est capable d’attacher ses souliers tout seul, de s’habiller tout seul, de traverser la rue tout seul, de….etc…..tout seul, il sera trop tard pour te brancher sur lui car, il va se sentir trop grand pour cette exercice et comme toi, comme moi, son orgueil s’infiltrera subtilement en lui, le rendant comme nous, imbu de lui-même. Remarque, il te restera toujours le «TANTRA» pour accéder à une vitesse intermédiaire mais, pourquoi se priver de la HAUT VITESSE?

— Et, cela peut me donner accès à la science du Grand Maître…?

— D’après ta question, tu n’en a jamais fais l’expérience….!

— Non, pourquoi….?

— Par ce qu’il y a des questions qui donnent souvent des réponses…!

— Peut-être ….comment ça…?

— Si tu l’aurais essayé tu aurais déjà senti devant tant de vitalité, cette sorte d’exaltation héroïque qui t’aurais permis de voir, d’entendre, d’imaginer et de sentir la variété de l’âme telle quelle. Une expérience qui anime les forces d’union avec l’esprit qui à l’instar de la femme et de l’homme, fusionne pour mettre au monde (68) un germe qui est le point de départ d’une conscience nouvelle en chassant les ténèbres, par sa luminosité. Cette profonde palpitation de l’esprit, réclame une réponse animée au contact du monde et nous conduit à la découverte en soi de l’idée vivante où le moi est relégué au second plan pour devenir le siège de l’âme (69) de l’éternel, arrachant au mystère, des brides de vérité inconnue (THÉURGIE). LA SCIENCE s’est déjà basée sur cette répétition de ce même phénomène de la conception à l’embryon, de l’enfant à l’adulte, de ce que nous sommes aujourd’hui et tout ce qui nous enveloppe, pour nous rapprocher de la grande bibliothèque universelle qui, du néant à l’existence dort dans L’INTERNET INTERNE (70) du subconscient où la frontière de notre connaissance, est le GRAND TOUT. Ensuite, avec un peu de bonne volonté, t’aurais continué et t’aurais vu…!

— LE GRAND TOUT…?

— TOUT. Les vraies choses arrivent toujours. Les choses que tous connaissent par cœur, qui courent, ont courus et courront éternellement les rues et le monde, mais que personne ne veut voir comme la promesse d’un rendez-vous dans le monde idéal auquel (71), pourtant tous espèrent. Nous sommes venus pour être «TOUT» et puisque nous sommes dans le ventre de L’ORDINATEUR DE L’INFINI, de l’éternel présent depuis la première saison du monde. Toutes les informations susceptibles de répondre à toutes nos questions, nous sont accessibles.

— C’est…, comment dire…???? Il y sûrement un peu du vrai dans cela…., vraiment du vrai, parce que… des fois…, je le sens ou… du moins, je pense le sentir…!

— Mais, il y a plus que ça, beaucoup plus que plus. Aussi, le soir, avant de t’endormir programme ton esprit à rencontrer, dans tes rêves, (72) les divinités célestes pour utiliser leurs forces naturelles pour obtenir les couleurs de la lumière qui chasse la nuit de ton existence et t’aide à éclairer ton quotidien pour entrevoir L’ABSOLU suggéré.

— L’ABSOLU…? Là, j’ai bien peur que plusieurs vont croire que tu tombe encore une fois dans le charlatanisme en criant… ILLUSION…. IMPOSSIBLE…!

— Ouais, ouais… je suis conscient que la majorité croit positivement au négatif mais, au moins elle croit et, puisque, je ne partage pas avec la majorité mais seulement avec toi, alors!

— Cela ne t’inquiète pas…?

— Aucunement, je sais que le négatif est plus commercial que le positif, c’est normal que la majorité y croit mais, qu’importe! Il y a des gens qui croient que le monde est arrivé le jours de leurs naissances et d’autre prennent les journaux pour leurs bibles, alors…! Mais, puisqu’il n’y a que toi et moi et maintenant que l’appel est lancé, c’est l’indice que notre volonté a trouvé l’essor d’un sens nouveau à la vie pour nous sauver de l’espace intemporel périssable dont, encore une fois, l’ego est le plus grand conservateur. Mais, même si l’esprit des choses a un nom, sa substance est innomée et l’existence du monde est entièrement au-delà de ce qu’on aurait pu s’en attendre. Voilà pourquoi il est si important de faire l’inventaire de cette identité perdu que l’orgueil a toujours chercher à nous glacer.

— Malgré quelques sceptiques…, sommes-nous en route sur le chemin du dépassement?

— Certainement. Malgré les malgré comme tu dis, musicalement (73) nous avons déjà le délire savant et on pourrait aussi citer l’originalité vocale, souvent timbrée, à la fois chanté ou fredonné. Le traité du verbe fourni aussi littéralement, la nuance des mots pour le roman romancé qu’on imagine imaginer en animant, toutes les braveries de l’espoir pour tirer de l’échec, une réussite. N’oublions pas aussi la sculpture (74) qui parvient à arracher l’homme à l’informe, comme le phénomène de la peinture qui lui donne la couleur chatoyante à son épanouissement. Mais la substance de l’être va vers la fascination tel que le voudrait le maître de tout nos sens. L’enchantement défini mieux le trot (75) de l’âme que la distinction des désirs des intentions et le motif qui accompagne le baiser pour garder la braise vivante d’un sentiment autrefois partagé, déchaîne la première flamme de l’unité. Le temps est venu, d’allumer les chandelles en ce jour de festin et de verser le vin pour que l’ivresse de cette tentative harmonieuse de la phrase musicale (76) de l’évolution humaine, sauvegarde l’homme en vie et germe de manière musicienne, cette belle symphonie qui le pousse vers ce nouveau projet à sa si prometteuse existence.

Toi, Moi, l’Autre, ce conscient et ce subconscient….

CE GRAND TOUT….

« UN »

À SUIVRE…
Les racines invisibles…