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Pitié…reste avec moi…!

Oh, que les erreurs ont la vie dure…!

Par la crainte qu’elle me devance et me quitte, j’ai supporté ses mensonges, ses exigences, sa coquetterie, sa vanité sans citer la résistance que j’ai entretenu pour lui demeurer fidèle. En essayant de colorer une excuse à mon vieux roman de tromperie, j’ai tout donné à ma vengeance, sans aucunement en bénéficier. Ces baisers étouffés à l’ombre de cet arbre sous un décor fantaisiste à la fin de ce jour avant le réveil amer et même triste, m’arrachent des larmes de sang après cette ronde de rires de mes fallacieux jeux d’amour. Mon faux dialogue pour justifier ma passion agonise et, même si j’appelle la mort, je vis en compagnie d’un cadavre sans le courage de l’enterrer….. PAUVRE DE MOI…….!

La fin du roman

Apitoiement…?

Ma vie est pleine d’occasions perdues à me plaindre dans le sépulcre de mes désirs….

Quand ce que j’appelle amour est cause de souffrance, c’est que je possède….. « Clac »

Quand le suicide m’obsède lors d’une rupture, c’est que je perd l’estime de moi… « Clac »

Quand son dialogue me fait peur, c’est que je le sais déjà ce qu’elle a à me dire…. « Clac »

Quand je crois qu’elle me doit son amour, c’est que je ne fais que mes comptes…. « Clac »

Quand je me méfie de l’amour, c’est que je m’aime pas… « Clac »

Quand j’ai tant besoin de liberté en amour, c’est que j’en prive l’autre …. « Clac »

Quand j’engage une lutte désespérée contre l’extase de la débauche, c’est que je suis bandé…. « Clac »

Quand j’ai besoin d’autant de fidélité pour aimer, c’est que je suis un infidèle…. « Clac »

Quand je pleurs une femme, c’est que j’ai perdu la médaille à mon identité…. « Clac »

Quand je suis gêné de voir une erreur se promener avec mon nom, c’est que je l’ai mariée…. « Clac »

Quand je sens qu’après un certain temps, le charme se dissout, que la musique s’éteint et que la passion s’envole, c’est que mon amour n’était que superficiel…. « Clac, Clac, et RECLAC »

Line

Mon seul drame, c’est que je n’ai jamais vu rien d’autre que moi-même. J’aurais pu faire le tour du monde et ne voir que MOI. Ouvrir mes yeux et regarder autour de moi en donnant autant de liberté que j’en désire à ceux que je rencontre me stimule à saisir que, ce qui s’éteint entre deux êtres n’est ni la faute de l’un, ni de l’autre et que, malgré le déchirement que cela peut provoquer…. il vaut toujours mieux perdre l’amour que de ne l’avoir jamais connu.

Maintenant…!

Je ne pleure plus parce que cela est terminé mais…
je me réjouis parce que cela m’est arrivé….!

Le Chartier