LA CLEF…
Voici monter les premières notes…
D’opéra, comme un baume à l’esprit, l’huile dans le quarter de la conscience des hommes. Certains dirigeants spiritualistes frustrés, le considèrent comme leur pire cauchemar. Puisque la musique fait appel à la conscience humaine en lui ouvrant les yeux, ils la voient comme une menace à les fondations de leurs doctrines religieuses. Toute symphonie rend l’humanité sensible à leurs intuitions inexprimées et la délivre souvent des enseignements officiels de certaines sectes, qui la paralysaient quand elle en vivait prisonnière. Elle lui stimule le courage de vivre les expériences nécessaires pour qu’elle frôle l’harmonie de son monde.
Quand l’esprit veuille enfin descendre…
Avec sous le bras; le livre sépulcrale d’avant la création et, dans la paume de sa main; la clef de tout l’avenir de l’être. Clef; qui lui ouvre la fenêtre, vers ce chenal sans frontière, à l’élan de son existence. Phénomène d’un concerto où, ce langage de l’âme « femme » et le livre du cœur « homme » sollicite la communion du rêve de l’unité suggérée des entités. La poésie mélodieuse tente d’arriver à cet état suprême d’élévation, en planant pour inciter l’humain à s’unir au divin. Cette intelligence supérieure de l’individu sauve l’homme du médiocre et, cicatrise ses propres plaies en célébrant cette forme d’union, esthétiquement spirituelle, qui le sort du néant.
Mélodie, mélodie…, ton dialogue avec ce
frisson nouveau, m’offre la liberté…!