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Beethoven 9ième

« « Beethoven » »

(1770-1824)

(( La 9ième symphonie symbolise…, l’achèvement de mon œuvre…!))

Quoi…? Mais tu parles ma parole…! Tu me dis que tu es vrai, vraiment vrai…! Que tu vis et que tu existes depuis plus longtemps que le temps et que musicalement, tu en connais plus que tous ceux qui te jouent suivant les ans…! Soit…, mais pauvre homme…, en t’imaginant être le premier cocu de l’ère de ton temps, tu gardes une violente rancune envers l’énergie passionnée de ces femmes qui t’ont inspirées tant d’idées et ta caisse de résonances d’effusions fertiles d’exaltations subit encore cette gigantesque influence du dramaturge qui rend ton récit flou.

Pourtant, ton vide cerveau, se substitue subtilement au tronc de vibrations…
pour les confidences aux aveux de passions…!

Allons…, misérable cœur, vieux complice, redresse-toi et joue encore une dernière fois, tous les vices de tes scènes d’or poussées d’élans riches, sur ton supplice…! Ces femmes à l’incarnation de printemps, ont alliées leurs beautés suprêmes à l’hymne à l’amour charnel où ta luxure célébrait ton incantation lyrique sur tes fantasmes qui vivaient déjà dans ta tête, sans timidité, en enivrement d’extrêmes évocations latines sur ton livre d’étourderies ultimes et après.., tu leurs reproches de te vider de ta substance parce que tu succombes à tes pulsions devant la ronde de leurs rires étouffés à l’ivresse un peu triste…?

C’est le jour de ton examen final, tes funérailles sont pour demain…!

Trop sensible, tu as exploré les tréfonds de ces âmes nues, au pied de ton arbre en passant par toute la gamme de souffrances pour sentir tout ce qu’il y a d’admirable et de consolant dans leurs vibrations si terribles et si douces. Oh, terribles…OUI, mais si douces que si tu n’avais pas souffert, tu souffrirais peut-être de ne pas l’avoir fait…? Maintenant, maître d’ultra-son, vois, ton arbre est enfin achevé, il ne te manque aucune branche. C’est la fin d’une composition, d’une voix qui s’éteint, d’une série de symphonies qui t’a sorti d’un orage de sentiments individuels pour ton dernier jour de travail…! Prend donc ton diplôme et bois au calice tes dernières larmes et chante même si tu ne veux plus mourir…CHANTE ET CHANTE…!

Je veux vivre et aimer…, je veux être le vent…!
((Bee tho ven !))

Le Chartier